Secret Friends

Salut à tous,

Exserra dans la place pour une sortie conjointe! Et oui, un chapitre un peu chaud à partir de l’idée originale de notre pervers en chef: Neito!

Ce chapitre sera également hébergé sur sur le site de Soreyawari pour ceux qui connaissent.

Enjoy!

Salut! C’est Neito!

Comme prévu, l’œuvre très hot!

Bon, j’en profite pour m’excuser puisque aujourd’hui, il n’y aura pas de chapitre de Serment car pour raison personnelle je n’ai pas pu écrire.

Aussi, j’annonce la sortie d’une nouvelle ouvre dans un futur lointain sur Soreyawari and Co!

Secret Friends:

(Narratrice:Lina)

Ses lèvres sur ma peau, je me laissais sombrer dans ce plaisir interdit…

Tout commença quelques heures plus tôt, Mathilde et moi rentrions de notre sortie.

Extrêmement fatiguée, je me laissai tomber dans le canapé.

« Lina, tu as reparlé à Jérôme? »

Jérôme, c’est mon petit copain… Il se trouve actuellement à l’étranger et s’inquiète pour un rien.

Aujourd’hui, parce que je rencontrais des amis, j’avais eu le droit à une de ses nombreuses crises de jalousie.

Mais qu’est-ce qu’il croit? Il s’imagine que je vais le tromper !?

Plus la distance entre nous était grande, plus notre relation devenait instable.

Loin des yeux, loin du cœur comme on dit…

« Non, je vais le laisser faire sa crise, et on verra. »

Mathilde s’assit à mes côtés et caressa mes cheveux.

« Ne cède pas cette fois, tu n’es pas en tort. »

Je détournais la tête en guise de réponse.

Pour Mathilde, j’étais trop permissive avec Jérôme, je finissais toujours par lui donner raison en me disant que c’était moi la fautive.

Elle soupira avant de se lever et se diriger vers la salle de bain.

Mathilde était petite, la voir se comporter avec moi comme une mère poule me faisait toujours un peu rire intérieurement.

Allongée sur la banquette du salon, je regardais le plafond sans rien faire, si ce n’était pour le sobre bilan de mon existence. Ma vie était satisfaisante, enfin c’était l’image que j’essayais de donner à mon entourage…

Depuis le départ de Jérôme, je ressentais un manque qui ne pouvait être comblé par son simple souvenir…une pulsion charnelle me démangeait.

Avec Mathilde à la maison depuis plusieurs jours, je n’avais absolument rien pu faire et l’envie n’avait fait que s’accumuler jour après jour, comme des eaux tumultueuses retenues tant bien que mal par un barrage construit à la hâte.

Profitant du fait que Mathilde était sous la douche, je commençai à déplacer ma main le long de mon ventre, remontant lentement vers ma poitrine.

Agrippant mon sein de la main gauche, je fis descendre la droite jusqu’à mon maillot, quand je fus surpris par l’ouverture soudaine de la porte.

« Aaah, ça fait du bien! » s’exclama Mathilde.

Mathilde venait de sortir de la salle de bain, ses cheveux blonds humides gouttaient encore, mouillant par endroits le t-shirt bien trop grand pour elle qu’elle avait enfilé.

Dans la précipitation, j’avais remis mes habits en place à la va-vite. Bien consciente d’avoir peut-être été découverte dans une position embarrassante, je sentis le rouge me monter au visage.

« Je vais prendre ma douche. » dis-je d’une traite, sans même prendre le temps de respirer, puis je courus jusqu’à la salle de bain.

Mais qu’est-ce qui me prend?

Même si j’étais gênée, je ne pouvais m’empêcher d’être encore plus excitée. La peur d’être découverte avait embrasé mon corps et mon être de milles feux, à l’image des éphémères attirés par la lumière néon des lampes de jardin.

Je secouai la tête pour me ressaisir, puis commençai à me déshabiller pour passer sous la douche.

C’est là que je vis les sous-vêtements de Mathilde dans le panier à linge.

Inconsciemment, je m’en emparai pour ensuite les approcher de mon visage.

Comme possédés, mes doigts bougèrent d’eux même, répétant les mêmes mouvements avec une rythmique qu’ils connaissaient bien. L’odeur de Mathilde était irrésistible, et mes doigts se déplacèrent de plus en plus vite, boostés par ce parfum enivrant.

Mes gémissements se firent plus sonores, et je dus me contenir pour que Mathilde ne m’entende pas.

Au bout de quelques minutes, l’excitation atteint son comble, chaque fibre de mon corps attendant le moment où elles pourraient enfin se relâcher.

Je n’en pouvais plus, je me sentis venir.

Mon corps se tendit, la courbe de mon dos formant un arc parfait avant de convulser de plaisir, mais au pic de l’extase, un sentiment de culpabilité m’envahit.

J’avais pris les sous-vêtements de mon amie pour satisfaire mes envies érotiques…

Comment pourrais-je la regarder en face?

Je fis couler l’eau, et me rafraîchis les idées, mais ces sentiments contradictoires, à l’inverse de l’eau savonneuse, ne disparurent dans le siphon de la douche.

***

(Narratrice: Mathilde)

Lina avait agi bizarrement en me voyant sortir de la salle de bain.

Et depuis le temps qu’elle y était rentrée, je n’avais toujours pas entendu l’eau couler.

Dans le doute, je m’approchai de la porte, quand j’entendis des bruits particuliers.

La porte mal fermée, je regardai discrètement par l’entrebâillement, pensant ensuite en profiter pour lui coller la frousse.

Mais au final, je fus celle qui fut la plus surprise.

Lina était à genoux sur le sol, mes sous-vêtements près de son visage.

Le plus étrange, c’est qu’elle semblait les humer tout en se caressant.

Je ne savais pas comment réagir face à ce qui se passait devant mes yeux.

Lina est une fille très jolie, légèrement plus grande que moi, des cheveux noirs mi-longs même si je pense qu’ils lui iraient bien mieux un peu plus longs encore. Enfin, son visage aux traits fins, est pour ainsi dire, à la hauteur de ses origines.

Cette jolie fille était actuellement en train de se donner du plaisir avec mes effets personnels.

Elle tentait tant bien que mal de retenir ses gémissements, cependant, elle laissait échapper des sons qui auraient fait craquer n’importe quel homme.

Devant ce spectacle, un sentiment étrange commença à grandir en moi et je fus surprise quand la pensée d’aller la rejoindre m’effleura l’esprit.

Ne portant rien d’autre qu’un simple t-shirt, je pouvais sentir mon entrejambe devenir moite alors que mes seins se dressaient contre le tissu rêche de mon vêtement, maintenant devenu l’instrument d’un supplice exquis.

Je luttais de toutes mes forces pour ne pas céder à la tentation.

Finalement, le corps tendu de Lina se relâcha dans un dernier soubresaut, si intense qu’elle eut du mal à se relever. Lina laissa tomber mes sous-vêtements avant d’entrer sous la douche.

M’éloignant de la porte à grands pas, je montai à l’étage et me couchai sur le lit.

Dormir pour oublier, c’était la seule chose que je souhaitais, mais c’était peine perdu. La scène que Lina m’avait offerte se rejouait encore et encore dans ma tête.

Une demi-heure passa, et pourtant je n’arrivais toujours pas à dormir. Au fond de moi, j’étais consciente de que ce que je voulais vraiment…

***

(Narratrice: Lina)

Après avoir pris ma douche, je me dirigeai vers le salon à la recherche de Mathilde, mais je ne la trouvais nulle part.

Elle est surement partie se coucher.

Montant les escaliers pour me diriger vers la chambre, je pris une grande inspiration devant la porte avant de l’ouvrir.

Mathilde était allongée sur le lit, le visage tourné vers le mur.

« Mathilde, tu dors? »

Ne recevant aucune réponse, j’en conclus que oui, ce qui était une bonne chose en soi, car je ne voyais pas du tout comment me comporter si elle avait été encore éveillée.

Le lit était particulièrement petit, mais je détestais dormir dans le canapé.

Je me glissai sous la couverture, et me mis dos à Mathilde.

Au début, tout se passait bien, mais l’odeur de Mathilde à côté de moi me rappela l’acte honteux que j’avais commis dans la salle de bain.

Alors que je me battais contre les souvenirs de ce moment, je sentis une main se glisser sous mon haut de pyjama, progressant lentement jusqu’à ma poitrine alors qu’une autre se rapprochait dangereusement de mes sous-vêtements.

Qu’est-ce que!

Avant que je me retourne, les lèvres de Mathilde se posèrent sur ma nuque.

« C’est de ta faute. »dit Mathilde dans un souffle.

Sans me laisser le temps de répliquer, elle déplaça ses lèvres jusqu’aux miennes.

Nos langues s’entrelacèrent, comme deux amants qui se retrouvent après une longue séparation, en même temps que ses doigts effleuraient mes tétons, se refusant sournoisement à les toucher pleinement.

Mon esprit se vida alors que son autre main ravissait mes parties intimes, se déplaçant à la façon experte d’un musicien jouant de son instrument. Il ne fallut que peu de temps avant que j’atteigne ma limite.

Mais alors que je me sentais venir, elle s’arrêta.

Son visage était en sueur, rougit par la chaleur de nos deux corps en fusion, et je ne la trouvai que plus attirante encore.

« Ce n’est pas juste que tu sois la seule à profiter. » lâcha-t-elle.

Elle se retourna et se positionna au-dessus de moi, sa tête dirigée vers la partie basse de mon corps. Sa langue parcourra mes parties intimes, me comblant de plaisir.

Au-dessus de moi se trouvait le mont de Vénus de Mathilde, je levai la tête, puis effleurai son clitoris avec ma langue. Elle qui semblait si sûre d’elle, laissa échapper un petit gémissement qu’elle essaya de cacher, sans y parvenir.

Répétant ce geste, ma langue la titillait sans s’arrêter, puis je me fis plus entreprenante, explorant chaque recoin de son anatomie. Son corps se tordit de plaisir, ses cris me procuraient autant de bonheur que ses caresses.

Sa voix se fit de plus en plus forte, elle ne se souciait même plus de se retenir.

« Je…je ne tiens plus… » dit-elle dans un soupir.

Ma langue la pénétra une dernière fois avant qu’elle jouisse.

Elle tomba essoufflée sur le côté du lit, son avant-bras posé sur le visage indiquait qu’elle ne souhaitait me cacher la vue embarrassante de ses joues rosies par le plaisir.

Mais, je ne me sentais pas satisfaite.

Je mis délicatement sa jambe sur mon épaule pour ensuite positionner mon entrejambe entre la sienne.

En ciseaux, c’est moi qui avait le contrôle. Moi qui imposait le rythme sur lequel nos corps s’uniraient. Sans plus attendre, je me mis à bouger, de lents mouvements de va et vient, jambe contre jambe.

Sa peau était douce, et sans même m’en rendre compte, je bougeais de plus en plus vite, accélérant en même temps que montait le plaisir.

Son visage qui n’était plus caché par son bras était ravissant, ses joues rouges, ses yeux larmoyants et ses lèvres pulpeuses me rendirent folle, je me penchai en avant pour l’embrasser.

Nos respirations étaient complètement saccadées, j’étais trempée, imprégnée de sueur et des secrétions de nos ébats amoureux.

Sentant qu’elle aussi avait atteint sa limite, je me relevai avant de saisir fortement la jambe qui était sur mon épaule, bougeant le bas de mon corps une ultime fois, nos cris s’entremêlèrent alors que nous jouissons ensemble.

Mathilde s’endormit immédiatement après, quant à moi, je continuais d’embrasser chaque partie de son magnifique corps jusqu’à tomber d’épuisement.

***

Je me levai avec difficulté ce matin là.

Mathilde était allongée à côté de moi, la soirée d’hier me revint en mémoire.

Comment avais-je pu faire ça…

« Mince, comment suis-je censée annoncer ça à Jérôme… »

Deux bras m’enlacèrent par derrière, et comme la veille, je sentis des lèvres se poser dans mon cou.

« Il suffit que tu ne lui dises pas, ce sera notre secret. »

Tout en me susurrant ces mots doux à l’oreille, elle fit glisser sa main vers mon décolleté.

Il semble que nous risquions de partager bien plus de secrets à l’avenir…

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