Dungeon Defense Chapitre 1

Salut à tous,

Alors ce chapitre est un peu particulier vu qu’il parle du passé du héros.

Honnêtement, je le trouve moyen, la partie fun commencera dans le prochain chapitre! Et je vous promets que ce sera encore beaucoup mieux que le prologue 🙂

Enjoy, mes petites brebis des donjons!

Exserra.

Chapitre Un: Deux Ans Auparavant

Pour dire la vérité, ma vie n’avait rien d’intéressant.

S’il y’avait quelque chose d’intérêt à raconter sur celle-ci, ce serait au sujet de mon père. Mon père était vraiment un déchet humain.

Une fois où il était saoul, il a harcelé une fille. Une lycéenne en plus de ça. Bien que je fus surpris, s’agissant de mon père, je savais que cela arriverait tôt ou tard.

« Si vous aviez à agresser sexuellement quelqu’un, pourquoi fallait-il que ce soit une lycéenne? »

« Les filles de nos jours se développent superbement. »

C’est la réponse que j’obtins en allant l’interroger.

Laissez-moi rectifier une chose.

Ce n’était pas un déchet, mais plutôt un reste de nourriture laissé au bord du plat.

« Cette fille est plus jeune que moi de 5 années. » (le père)

« Seulement 5 ans? Viens-tu seulement de rentrer à l’université? » (le fils = le héros)

Mon père fronça les sourcils. Son expression se fit résolument sérieuse.

« Je pensais que tu étais proche des 41 ans. »(héros)

« Si tu me regardes bien, tu peux voir que j’ai un visage enfantin. »(père)

« Bahaha! Ne me fais pas rire. Tu avais de la moustache dès la naissance. »(héros)

Si seulement l’envie de meurtre pouvait réellement tuer.

L’expression de mon père vira à l’inquiétude.

“Ta mère est-elle vraiment contrariée?”

“Laquelle?”(héros)

Je lui décochai une remarque cinglante.

« Les femmes que je peux appeler mère sont au moins au nombre de quatre. Je ne suis pas sûr de laquelle tu parles. »(héros)

« Je parle de TA mère. »

Je soupirai lourdement.

Je vais le dire maintenant.

Les harems sont des entreprises criminelles.

Cela ne lui suffisait pas d’avoir plusieurs conquêtes, il fallait aussi qu’il ait des enfants en plus, c’était inexcusable.

Le premier concerné le vivait bien.

Mais en tant que fils, je voulais me suicider.

Même dépassé les 40 ans, mes mères continuaient une compétition sanglante pour s’accaparer mon père. Lui qui restait indécis et n’avait jamais fait de choix.

En conséquence, c’était les enfants qui récoltaient ce que lui avait semé. Les seuls à étouffer, au milieu de ce conflit maternel, étaient les enfants, petits êtres innocents que nous étions.

« Si tu étais plus intelligent, ton père ferait plus attention à moi! Tu dois être premier de ton école, peu importe la méthode! »

Comprenez-vous ce que cela fait d’entendre ce genre de propos chaque jour que dieu fait. La situation était un peu plus favorable pour moi, en tant que garçon. Mes petites sœurs étaient vraiment à plaindre. Pour espérer la moindre attention, elles devaient le flatter chaque fois qu’elles en avaient l’occasion.

Moi qui devait contempler ce spectacle au quotidien, je me forgeai une impression très défavorable de mon père. Les chances de me voir évoquer quelque chose de positif à son sujet sont quasi-nulles.

« Ecoute attentivement. Je vais t’expliquer lentement et exactement ce que tu devrais faire à partir de ce jour, rien de mauvais n’est jamais arrivé en écoutant mes conseils, n’est-ce pas? » (le héros)

« Naturellement. Je suis prêt à entendre ce que tu as à dire. »

« Alors premièrement, fais de ton mieux pour rester en prison aussi longtemps que possible et n’en sors jamais. »(héros)

« Mm. »

Mon père fronça les sourcils.

« Ce n’est pas le genre de conseil que j’espérais. »

« Ne sors pas et reste ici pour toujours. Jusqu’à ta mort. Si le mot ‘libération’ te vient à l’esprit, ne t’y accroche pas. Met fin à ta vie pleine de regrets dans cette cellule. »(héros)

« Je n’ai jamais remis en cause la prévenance de mon fils, mais je commence à avoir des doutes. Fils. Est-ce vraiment la meilleure option? »

« Ma mère essaye de te tuer. »(héros)

Silence.

Mon père pencha la tête sur le côté.

« Veux-tu dire qu’elle est assez en colère pour vouloir ma mort? »

« Non, je veux dire exactement ce que j’ai dit. Elle essaye vraiment de te tuer. »(héros)

« Le coréen est une langue complexe–. Les nuances sont difficiles à–. »

« Selon le dictionnaire standard de langue coréenne édité par le départment national du langage, le verbe ‘tuer’ comprend 16 définitions. Parmi elles, j’utilise le sens premier; ma mère essaye vraiment de te tuer. »(héros)

« Puis-je demander la définition du sens premier? »

« Terminer ou mettre fin à la vie de quelqu’un. »

« Ce fut une vie brève sans rêves ni espoirs… »

Mon père pressa son vissage entre ses mains.

Il avait enfin compris l’ampleur de la situation.

« Tu as appelé ma mère de plusieurs noms osés comme ‘tsundere’ à maintes reprises, mais je vais te révéler la vérité. Ma mère est une ‘yandere’. Déteste-toi d’avoir épousé une femme que tu n’aurais pas dû si tu voulais avoir plusieurs affaires. »(héros)

« Mais quand elle me regarde avec ses yeux à l’éclat glacial, mon corps frissonne…C’est tout le charme de ta mère! »

« Ce serait bien si tu étais déjà mort. » murmurai-je inconsciemment.

Je ne crois pas en dieu. Il y’a une bonne raison pour cela. Si dieu existait, alors l’homme en face de moi se serait fait foudroyé par le divin depuis longtemps. Mon père était d’engeance satanique, un germe infectieux qui changeait les personnes autour de lui en athée. Je l’ai nommé le ‘Virus de Déchéance Humaine’. »

« Je ne savais même pas que c’était une lycéenne. Non, je lui ai palpé les fesses sans même savoir qu’elle était une femme. C’est injuste. »

« Donc tu as soulevé la jupe pensant que c’était un homme? Félicitations. C’est une chance que tu aies enfin pu découvrir tes préférences sexuelles à cet âge avancé. Si tu l’avais réalisé 25 ans plus tôt, le monde aurait été un endroit plus paisible, les familles plus tranquilles, et ma vie plus agréable. »(héros)

« J’avais bu 7 bouteilles de Soju donc je n’avais plus les idées très claires. »

« As-tu jamais été sain d’esprit? »

Je me levai et pris la parole en regardant solennellement mon père.

« N’amènes jamais le sujet de l’alcool sur le tapis devant la cour de justice. Ta condamnation risquerait d’être diminué si tu le fais. Le jour où tu quitteras la prison, ma mère sera là à t’attendre, avec un couteau en main. »(héros)

« Mon fils bien aimé… »

« Oui? Vas-y et parle, mon père non bien aimé. »

« Tu dois faire les bons choix dans la vie. »

Je pouffai de rire.

« Quand c’est toi qui le dis, c’est étonnamment persuasif. »

« N’est-ce pas? »

« Je viendrai te voir quand j’ai le temps, alors comporte toi bien d’ici là. »

Peu importe la personne, tout le monde verrait mon père comme un mari raté.

Il ne restait aucune place pour la compassion.

Cependant, il n’était pas un parent raté. En commençant par moi et mes 6 parents; nous avions mené des vies confortables financièrement. C’était une réussite non négligeable. Et je pense que tant qu’une personne réussit au moins à remplir une fonction, parent ou mari, au cours de sa vie, alors il est admirable. Cette façon de pensée n’a jamais changé chez moi.

Reste ici pour toujours.

Mon père écouta sagement mon dernier conseil.

Et finit par l’appliquer.

Quatre jours plus tard, il mourait d’une crise cardiaque.

 

“Je suis épuisé……”

Après avoir rangé les cartons et mes meubles, je m’allongeai sur le lit.

Ce dernier mois, j’avais connu l’enfer. Sans blaguer. Si un démon pouvait voir mon air misérable, il serait tellement pris de compassion pour moi qu’il en deviendrait un ange.

Je repliai mes doigts un par un.

« L’enterrement est fini. Les problèmes d’immobilier sont réglés. Transmis à la fondation… »

Je n’ai fait que me débarrasser de tout ce dont je n’avais plus besoin dans ma vie.

Abandonner mon héritage.

Dès que mon père mourut, je lâchai cette bombe.

Ma mère tomba dans les pommes et mes demi-sœurs firent un esclandre. Ma deuxième sœur fut la plus horrible. Elle s’accrocha à moi jusqu’à ce que mon pantalon se déchire. Cependant, ma décision était aussi immuable que la neige accumulée au sommet de l’Himalaya. Si tu comptes briser ma résolution, alors je te conseille de promouvoir le réchauffement global sur plusieurs siècles. Malheureusement pour elles, ma mère et mes sœurs n’avaient pas le pouvoir d’augmenter la concentration en dioxyde de carbone de 70% dans le courant de l’année.

« Si frère le fait, nous serons ruinés! »

« Grand frère est un idiot! »

« Je ne te parlerai plus jamais! »

Finalement, dès que ma deuxième sœur lâcha prise, je m’enfuyais.

Phew.

Un sourire de satisfaction flottait sur mon visage.

Vivre sa vie libre de toutes les contraintes matérielles de ce monde. Plus la peine de prétendre ce qu’on est pas et d’acheter à foison comme un aristocrate le ferait. Je suis trop occupé pour être pris par une folie dépensière. Alors que quelques-uns de mes proches étaient contents d’être devenus les héritiers de la compagnie à un si jeune âge, ma deuxième demi-sœur suivait un autre principe: « même si on doit le mettre en chaîne, on ne peut pas le laisser partir! Notre famille serait ruiné au bout de 6 ans sans lui! »; ce que je lui reconnaissais puisqu’elle avait raison.

« Ok. J’ai tout réglé. Je suis libre à présent….! »

Merci, père.

D’être mort au moment opportun.

Ce sentiment sincère peut paraître incroyablement immoral puisqu’il s’agit de mon père et cela fait reculer ma conscience d’1 millimètre, mais considérant le bordel qu’avait laissé mon père dans ma vie, le peu de conscience qui me restait avait déjà disparu de son propre chef.

Je n’oublierai jamais la fois où il a utilisé son propre fils comme un bouclier pour éviter le coup de couteau porté par ma mère ( une souvenir douloureux de l’été de ma deuxième année en cours élémentaire), pas même après ma mort.

Tout bien considéré, j’ai déjà gagné le jeu de la vie.

A l’heure actuelle, mon compte en banque contient la large somme de 500 million de Won (425 000 dollars).

Ce n’est pas parce que j’ai abandonné l’héritage que je ne me suis pas rempli les poches sur le côté. Je peux profiter du reste de ma vie sans jamais travailler.

Yup.

Pas la totalité de ma vie, mais ce qu’il en reste.

Je ne souhaitais pas continuer à vivre, mais seulement profiter de ce qu’il me restait. C’était mon seul souhait.

Je me levai du lit, et à l’aide d’un pinceau, j’écrivis en larges lettres sur un parchemin.

Pour les 50 années à venir, ce sera le credo selon lequel je mènerai ma vie.

┌                                              ┐  
   1. Ne pas travailler.
   2. Ne pas se faire d’amis.
   3. Ne pas se marier.
└                                               ┘

“……Magnifique.”

Je fus ému de ma propre trouvaille.

Je me demande si Pythagore aussi, fut ému comme je le suis lorsqu’il trouva ses lois de mathématiques.

Premièrement, ne pas travailler.

C’était l’évidence même.

Il paraîtrait que certaines personnes de notre monde aiment récolter le fruit de leur labeur.

Dieu soit loué, je ne suis pas un de ces pervers masochistes.

Deuxièmement, ne pas se faire d’amis.

C’était aussi ridiculement évident.

Il n’y a que des traîtres ou des traîtres potentiels dans ce monde. L’amitié n’est qu’une douce illusion, une image virtuelle, une fantaisie crée par un esprit malade. Je n’accepterai aucun contre-argument.

Troisièmement, ne pas se marier.

C’était très important.

Mon père a entretenu des relations avec 5 femmes différentes. Après avoir assisté à un drama romantique joué par 6 personnes depuis ma plus tendre enfance, j’en suis venu à une conclusion aussi grave que sérieuse.

Le mariage est un acte de pure folie.

L’amour véritable n’existe pas.

L’amour n’est qu’une façon de tuer incroyablement douce. Résultat: ce n’est qu’un désir sexuel et de possession.

Bien sûr, les adultes de notre société auront probablement une opinion différente de la mienne. Ce n’est pas grave. Vivez pleinement votre lumineux et beau mariage. Cependant, si peut-être, vous finissez par vous séparer de votre partenaire…comparé à votre vie d’époux, des jours tellement plus heureux vous attendront. Je le garantis. Vous avez ma parole. Pour commencer, le risque de se faire poignarder dans le dos s’évanouit. Rien que ça me paraît un avantage énorme, vous ne croyez pas?

Oui.

Je suis un pessimiste.

Je ne l’étais pas au commencement, je vous le jure.

A la base, j’étais quelqu’un d’optimiste. Le monde était beau et un sentiment de justesse frétillait dans ma poitrine comme un maquereau fraîchement pêché. Enfin, c’était jusqu’à il y’a un mois. Mais après avoir vu mes mères dans un match 1:1:1:1 à mort au milieu des funérailles de père, j’ai posément recyclé mes espoirs et rêves dans le container adéquate.

Ce monde est tragique. C’est vexant, mais que peut-on y faire. C’est la grande vérité. Le taux de dioxyde de carbone ne baissera pas, la Chine dominera l’économie mondiale, Justin Bieber recevra le prix Nobel de littérature…, et dans 122 ans, vous serez morts, je serai mort, tout le monde sera mort.

Oh, je préfère vous prévenir, votre adorable animal de compagnie se retrouvera sous la roue avant d’un cycliste et mourra…Je suis désolé de vous annoncer ces nouvelles, mais que pouvez-vous y faire? C’est la vérité.

Si vous avez fini d’être triste, alors buvez une bière.

Pour commencer ma vie de liberté, je suis allé au supermarché m’acheter un pack de 60 canettes de bières.

L’employé à mi-temps du supermarché me jeta un regard du style ‘excusez-moi, cela ne me regarde pas mais êtes-vous satisfait d’une telle vie?’. Je remerciai la femme pour sa considération profonde et faisais glisser nonchalamment ma carte bleu pour payer.

Alors quoi?

Ma carte contient 500 millions de won. 500 putain millions de won!

Prends toi ça! Si tu as un problème, viens me chercher!

‘Fils’

‘Quoique tu fasse’

‘Quoique tu choisisses, fais mieux que moi-‘

Je me demande si c’était la bière.

Je me remémorai une chose désagréable.

Un genre de trauma.

J’ouvris une deuxième bière et murmurai.

« J’ai réussi dans mon entreprise de fuite, père. »

Ce fut les derniers mots que j’eus pour mon père.

Je restais dans un des coins de ma chambre et n’en bougeais plus.

Au revoir, travail.

Au revoir, monde.

Je m’en vais pour le monde derrière le moniteur.

Adieu.

 

—Deux mois s’écoulèrent en un clin d’œil.

J’ai profité des jeux vidéos auxquels je n’avais pu jouer ces 4 dernières années.

« C’est ça la vie… »

J’étais ému aux larmes.

Je n’ai consommé que des plats préparés du supermarché, mon aspect s’approchait dangereusement de celui d’un gorille homo-sapiens.

Des ordures formaient une couche épaisse tout autour de moi.

L’état du bureau où se trouvait l’ordinateur était particulièrement impressionnant.

L’Empire des Boîtes Vides de Ramen et la République des Canettes de Bière se faisaient la guerre dessus; un continent entier avec ses guerres, délimité par des frontières à géométrie variable. Dans ce monde, j’étais un dieu absolu. Si l’empire était en mauvaise posture, alors je rajoutais une boîte de ramen. Si c’était la république, une canette de bière. Ce ne serait pas une exagération de dire que j’étais celui qui apportait l’équilibre à ce monde…

Soudain, une notification apparut sur mon écran d’ordinateur.

-tudu (bip sonore)-

Je venais de recevoir un e-mail.

Déplaçant ma souris, je cliquai dessus pour l’ouvrir.

[Merci d’avoir apprécié notre jeu, <Dungeon Attack>. Pour améliorer la prochaine extension, nous organisons un sondage. Les participants auront la chance d’être Beta Tester lors de la prochaine sortie!]

Un e-mail normal.

Ils avaient probablement enregistré mon adresse lors de l’achat du jeu.

Juste avant de supprimer le mail, j’hésitai un instant.

« La prochaine extension, hin? »

Un RPG standard de capture de donjon, <Dungeon Attack>.

L’un des jeux que j’ai apprécié ces deux derniers mois.

Devenez un héros et affrontez les Seigneurs Démons.

La difficulté était un peu particulière, le jeu devenant un vrai challenge. Au premier run, j’arrivais à peine à battre le boss de mi-parcours. Deuxième, troisième run et finalement 16 ème run, après un long grinding (farm pour prise d’xp), je remportais de justesse la victoire contre le boss final.

Il n’y a pas de mystère dans le grinding.

Mon héros devenait plus fort après chaque run.

Depuis la perspective des NPC, je devais ressembler à un imposteur et un tricheur, que faire d’autre? La vie est irrationnelle depuis son commencement.

Certains commencent leur vie avec des stat élevés tandis que d’autres non.

—clic.

J’acceptai de répondre au sondage d’un clic de souris. Ils vont sûrement me demander des choses du style; la difficulté était-elle raisonnable? Y’avait-il des problèmes avec l’interface? Ce genre de questions ennuyantes. Quoi qu’il en soit, j’ai passé du bon temps sur <Dungeon Attack> , donc je répondrai.

Une nouvelle page s’ouvrit sur mon moniteur.

[1. Au final, je préfère les lolis!]

[2. Au final, je préfère les femmes matures!]

“……”

Une question complètement imprévisible apparut.

Je fis un effort pour reprendre mes esprits.

Qu’est-ce que c’est, une blague? Y’aura t-il de vrais questions après ça?

Après réflexion, je choisis la réponse 2. C’était le seul choix possible si vous aviez un minimum de sens commun. Hey tout le monde, le lolita complexe est un désordre mental.

Sur l’écran, la deuxième question fit son apparition.

[1. En réfléchissant, je suis excité quand je me fais frapper……!]

[2. En réfléchissant, je suis excité quand je frappe quelqu’un……!]

“C’est quoi ce sondage!?”criai-je au moniteur.

Les points de suspension suivis du point d’exclamation à la fin de la phrase impliquait beaucoup de choses. Cela donnait l’impression de confesser ses penchants sexuels, n’est-ce pas…!

Je regardai l’écran avec un air de dégoût.

Je choisis la numéro 2. Frappé ou être frappé. A choisir entre les deux, je ne pouvais prendre que le numéro 2. J’ai entendu dire que certaines personnes dans le monde ressentaient du plaisir à se faire frapper, mais les cieux soient loués, je ne suis pas un pervers.

[1. Je préfère la facilité.]

[2. J’apprécie la difficulté.]

Après ça, j’eus enfin des questions normales.

Ils ont probablement placé des questions bizarres au début pour obtenir l’attention du public.

[1. Je résous mes problèmes par la force.]

[2. Je résous mes problèmes par la ruse.]

Sans hésitation, la numéro 2.

J’ai arrêté d’essayer de résoudre mes problèmes par la force depuis la fois où je me suis fait battre à la crèche par ma voisine de classe. Les gens me qualifient de ‘pacifiste raffiné’.

[1. J’ai à cœur de garder le secret des autres.]

[2. J’aime utiliser leurs secrets contre les autres.]

Une fois de plus et sans hésitation, la 2.

A l’époque de la crèche, une fois après avoir obtenu l’information que ma voisine de classe mouillait les draps de son lit tous les matins, j’en ai tiré avantage au maximum. Grâce à cela, j’ai appris la puissance de la connaissance. Des études sur la diplomatie appellent ce genre de politique, une ‘neutralité armée’.

[1. Amitié signifie: se diriger ensemble vers un objectif commun.]

[2. Amitié signifie: une personne qui ne vous a pas encore trahi.]

Ooh. Je ne sais pas qui a pensé à l’option 2 mais il mérite un tonnerre d’applaudissement.

Maintenant que j’y pense, je n’ai fait que choisir la seconde option. Cela doit vouloir dire que les choix 1 sont anormaux.

Je crois qu’une trentaine de questions sont passées.

Quand une question d’un genre différent apparut à l’écran.

[Connaissez-vous la fin de ce monde?]

[Oui]

[Non]

……C’était une question résolument abstraite.

Une phrase que seul les joueurs ayant terminé le jeu consciencieusement pouvait comprendre.

Dungeon Attack.

Le héros terrasse les Seigneurs Démons.

Un scénario simple.

Cependant…A la fin, le monde court probablement à sa perte. La raison pour laquelle je dis ‘probablement’ est simple. Le jeu ne nous dit pas ce qui se passe après l’ending. Ce n’est que la conclusion à laquelle j’arrive moi même après avoir complété toute la campagne.

Dans <Dungeon Attack>, les Seigneurs Démons sont détenteurs d’énergie magique, des êtres constitués d’une grande quantité de magie condensée. Que se passe t-il si tous ces êtres sont tués?

L’énergie magique sera libérée.

Provoquant une décharge de magie, comme si toutes les écluses d’un barrage cédaient d’un coup, déversant toute l’eau sur le village en contrebas.

Le héros a tué les Seigneurs Démons pour protéger l’humanité mais le résultat est l’effondrement de l’équilibre magique, amenant contrairement à son intention, la fin de l’humanité et la destruction du monde…

C’est ce que je pensais être la véritable fin (ending) du jeu.

Merci beaucoup au héros.

Merci beaucoup au joueur.

Pourtant, excusez-nous, mais grâce à vos efforts, le monde a été détruit.

Ni espoir, ni rêve.

C’est pour cela que je l’ai adoré.

Un monde à la vision pessimiste…cela convenait à mes goûts.

Je dis ‘oui’ à haute voix avant de cliquer.

Comme si un calcul se faisait, la nouvelle question mit du temps à afficher.

Une fois de plus, la phrase était abstraite.

[Si c’était vous, pourriez-vous changer la fin?]

Je me le demande.

Protéger l’humanité sans tuer les démons.

En d’autres termes, établir la paix entre deux races.

D’après l’historique du jeu, humains et démons se font la guerre depuis environ 3000 ans. Ce serait sûrement plus simple de réconcilier le leader des islamistes radicaux avec le président des Etats-Unis d’Amérique.

Pourrais-je réussir dans de telles conditions….

Je me mis à réfléchir.

Intensément.

Et…

[Oui]

Le son du clic de souris retentit et au même moment.

“……!”

Une lumière blanche scintilla depuis mon écran.

C’était la dernière scène dont je me souvienne.

Quelque part, une cloche sonna. Non, peut être le son d’une explosion. Le sentiment que le monde autour de moi virevoltait–comme si mon crâne s’étirait de tous les côtés.

Mon ouïe me fit défaut, et tout me semblait distant.

Ma vision ne faisait que clignoter par intermittence.

Je ne pouvais plus fermer les paupières de mon propre grès.

Comme si quelqu’un d’autre décidait d’ouvrir ou fermer les yeux à ma place.

Ma conscience s’éteignit.

Puis.

Puis…………

[Le tutoriel va maintenant commencer.]

[Diffuculté réglée sur LUNATIC (La plus dure possible!).]

[START]

Puis j’ouvris les yeux.

28 réflexions sur “Dungeon Defense Chapitre 1

  1. Juste pour le passage je vais lire la suite ( une personne qui pense comme moi sa fais plaisir ^_^)

    Le mariage est un acte de pure folie.

    L’amour véritable n’existe pas.

    L’amour n’est qu’une façon de tuer incroyablement douce. Résultat: ce n’est qu’un désir sexuel et de possession.

    J’aime

Répondre à Heyruko Annuler la réponse.