EDS Prologue

Salut à tous,

Comme annoncé hier, premier chapitre d’une nouvelle série originale.

Attention! Âmes sensibles s’abstenir, c’est sombre, cruel et sanglant! C’est pas de la novel en mode trololol, je suis cheaté et les méchants saignent du nez en me voyant 😮

Bon, vous voilà prévenus ^^.

Sinon, j’ai pas fait d’editing…donc comme je l’ai dis, c’est moins bien écrit que VRC.

Voilà Voilà, dites-moi dans les commentaires si vous voulez lire la suite…ou pas…?

Enjoy!

EDIT: série intitulée EDS, l’empire des sept.

Note: les phrases en italique sont les pensées du personnage.

Prologue:

J’étais plongé dans les ténèbres. Une obscurité telle que je n’y voyais rien.

Je dus m’appuyer sur mes autres sens pour grappiller quelques informations sur mon environnement.

J’étais assis au sol. Un sol de terre, à en juger par les grains que je faisais glisser entre mes doigts. C’était plutôt désagréable car mes jambes étendues vers l’avant étaient moites, de la condensation se formant sur ma peau au contact de la terre. Mais ce n’était rien en comparaison des respirations haletantes à mes côtés. Je n’étais pas seul, je pouvais sentir le poids de deux corps contre mes épaules. Et à chaque expiration de mes nouveaux compagnons d’infortune, une brise chaude et humide venait s’écraser sur mon visage.

Quelle torture ! Et les embruns d’ammoniac de leurs haleines n’arrangeaient rien.

Soudainement, un bruit métallique se fit entendre, suivi d’un flash de lumière aveuglante. J’étais à nouveau privée du sens de la vue, si ce n’était que cette fois, c’était un fond blanc qui restait incrusté sur ma rétine, au lieu d’un rideau noir.
A peine le temps de réagir, de me lever, que je recevais un coup à la tête. Mon corps tomba à genoux, puis après quelques secondes de battement, il s’écrasa au sol dans un bruit sourd alors que je perdais connaissance.

◇◆◆

« Alex ? Alex !? »

«Mon cœur !? »

« Quoi maman !? Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler mon cœur ! »

« Tu vas être en retard pour ton cours du soir. »

Ah, mon cours du soir…C’était l’explication officielle que j’avais fourni à mes parents. En fait, on se réunissait tous les soirs avec une bande de potes. Nous avions monté une association, avec l’accord du bahut bien sûr, puisqu’on squattait une des salles de l’internat.

Une association de quoi ? Et bien, un peu de tout, mais surtout des trucs de « geek ». Nous passions la plupart du temps à discuter anime, manga, light novel tout en organisant des parties de jdr ou de jeux de plateau.

« T’inquiètes maman, tu sais que je suis un élève très assidue ! »

« C’est ça oui… »

Je n’ai jamais vraiment su pour mon père, mais cela ne faisait aucun doute pour ma mère. Elle était au courant de la véritable nature de « mes cours du soir ». Enfin…fallait pas être un génie pour comprendre.

Je pris mon sac à dos, le remplissant rapidement avec tout ce qui pouvait traîner sur mon lit pour l’alourdir, et donner l’illusion d’un sac bien fourni en livres scolaires.

Je descendis les escaliers 4 par 4 comme à mon habitude. Sauf pour un petit détail que j’aperçus en plein vol au-dessus des marches. Un camion de pompier, un jouet, sur le palier.

C’était trop tard pour changer ma trajectoire et je me réceptionnai du pied droit sur le camion. Le monde tourna à 180° alors que je tombais à la renverse. La tête en bas, j’eus le temps de voir le camion filer à toute allure à travers le hall avant de retrouver à nouveau le marbre familier de l’escalier, puis le noir. Le noir complet.

◇◆◆

La douleur me réveilla. Elle n’était pas intense mais plutôt diffuse, engourdie, un peu comme lorsque le sang recommence à circuler dans un membre sur lequel on est resté appuyé.

J’ouvrais les yeux lentement, le regard tourné vers le sol, m’adaptant progressivement à la lumière qui envahissait mon champ de vision.

Du marbre! Je ne suis pas mort. Ma chute ne devait pas être si grave que ça.

Pourtant, j’étais si fatigué, courbaturé de partout, et la peau me tiraillait au niveau des poignets et des chevilles.

C’est en cherchant ce qui me démangeait tant que je les vis, d’épaisses menottes en métal, des fers comme ceux que portaient les esclaves, qui reliaient entre eux mes poignets et mes chevilles à l’aide d’une chaîne.

Je relevai la tête, et mes yeux hagards englobèrent la pièce dans sa totalité.
J’étais assis sur un banc, dans une pièce aux dalles de marbre. En carré, quatre colonnes dans le style romain soutenaient le toit aux angles de la pièce. Le toit ne couvrait pas toute la surface, il était ouvert en son centre, donnant un aperçu sur un ciel bleu azur. A cet endroit là, le sol était plus bas, formant une petite piscine.

Cela doit être fait pour récolter les eaux de pluie qui passent à travers l’ouverture me dis-je.

Puis une ombre vint cacher ce ciel si bleu.

Un homme noir comme la suie se tenait maintenant devant moi. Sa carrure, impressionnante. Massif, il me regardait de haut comme les montagnes regardent le tailleur de pierre. Ses bras volumineux étaient couverts de cicatrices, tout comme son visage qu’on aurait dit taillé grossièrement dans la roche. Il portait une tunique ouverte sur son ventre proéminent, seule partie de son corps qui ne contenait plus de gras que de muscle.

Le monde vacilla. Le coup donné par surprise me laissa hébété, mais à mon grand étonnement, cela ne faisait pas aussi mal que ce que je pensais.

« Alors? » dit-il.

« Alors quoi? » répondis-je d’un ton perplexe. Bizarrement, je n’arrivais pas à être en colère, toute la scène me paraissant surréelle.

Est-ce que je rêve? On se croirait dans la Rome antique?

« Hmm, je vois que tu n’as pas l’air de souffrir plus que ça. Je t’avoue que pendant un moment, j’ai cru qu’on avait encore invoqué de la marchandise défaillante. » ajouta t-il sur le ton de la confidence.

« Marchandise défaillante… »

« Non, je viens de te dire que tu ferais l’affaire! Allez, viens gamin, je vais t’expliquer ta situation. Mais pas ici, en route, ton convoi t’attend. » et il me releva d’une poussée de ses mains puissantes, puis me fit avancer à travers la pièce, une main dans mon dos, l’autre posée à sa hanche, sur un cimeterre en bronze que je ne remarquais que maintenant.

La vue de l’arme m’horrifia. Je n’avais plus aucun doute sur les intentions de cet individu. Si ses paroles se voulaient réconfortantes, ses gestes brusques et son arme ne mentaient pas sur ma situation.

Perdu dans la contemplation de son arme, je l’entendis continuer son monologue.

« Tu vois gamin, les gens comme toi, ceux qui viennent d’un autre monde. Des fois, leurs âmes ne tiennent pas le coup et ce sont de vrais loques. Impossible à vendre, de la marchandise défaillante comme je disais. Mais s’ils tiennent le coup, et bien, leur constitution fait qu’ils sont plus forts, plus résistant que l’homme moyen, de parfaits esclaves, des bêtes de somme qu’on tue à la tâche dans les carrières ou autre, tu vois? »

Il me gratifia d’un sourire, et son visage n’avait plus rien d’humain, révélant sa vraie nature. Un monstre portant le masque d’un homme me dis-je. A la réalisation de ce qui m’attendait, je m’évanouis.

« Eh! Oh! Oh! »

Je sentis plusieurs petites claques sur mon visage alors que j’ouvrais les yeux.
« Ah, le revoilà! Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais perdu mon auditoire. Tu m’as laissé parler tout seul gamin! »

Je ne savais pas combien de temps s’était écoulé exactement, mais nous étions maintenant à l’extérieur. Le soleil était au zénith, et la chaleur était accablante. A tel point qu’elle était même visible par les ondulations de l’air au-dessus du sol en terre rouge, comme de mini-mirages permanents.

Puis le bruit d’objets en métaux qui s’entrechoquaient attira mon attention.
Là sur notre gauche, semblait se trouver un terrain d’entraînement délimité par des rondins de bois, et dont le sol avait été recouvert de sable.

Deux hommes se tenaient au centre du terrain. L’un était grand, musculeux, vêtu d’un plastron en cuir et dégageait l’aura d’un combattant. L’autre était petit, mince, sans muscles apparents et vêtu seulement d’un pagne. Les deux étaient armés d’épées en bronze.

Un détail me sauta aux yeux. Le petit avait des yeux caractéristiques, des yeux bridés.

Serait-ce…

« C’est un japonais!? » m’exclamai-je.

« Ah, oui. C’est comme ça qu’ils s’appellent, effectivement. A vrai dire, nous n’avons jamais vu que des japonais auparavant. Tu comprends mon désarroi quand je t’ai vu! Tu es une exception. On pourra certainement te mettre sur le marché à un prix plus élevé grâce à ça. », articula mon geôlier.

Puis il ajouta en désignant le japonais « Malheureusement pour celui-là, c’est un produit défectueux. Mais nous tenons à honorer sa mort dans un combat. Nous ne sommes pas des sauvages tout de même. » et le même sourire se dessina sur son visage.

Une mort honorable, hin? Un concept très japonais…

Un gouffre séparait les deux hommes. La différence entre un guerrier aguerri et un homme n’ayant jamais eu à se battre de sa vie.

Le japonais plongea en avant, tentant de transpercer l’adversaire en face de lui. Un geste sans technique dans lequel il avait mis toute sa force pour espérer terminer le combat en un coup. Mais le mouvement avait trop d’amplitude, et était facile à parer. Le guerrier ne fit qu’un pas de côté pour esquiver la lame. Le japonais entraîné dans son élan, tomba en avant tête la première, lorsqu’il fut réceptionné par un coup de poing. La garde de l’épée de son adversaire s’enfonça dans son visage, lui éclatant le nez.

Le sang coula sur le terrain d’entraînement, le sable maintenant alourdit par le liquide rouge et visqueux.

Le japonais se retrouva au sol, sur les fesses, complètement sonné. Il ne pouvait que regardait la mort approchée à pas réguliers.

Le guerrier frappa de tranche en visant la tête. Le corps sans vie du japonais s’effondra, la tête coupée en diagonale au dessus du nez, dévoilant la matière grise qui baignait dans le liquide spinal. Seul l’œil gauche était toujours présent sur le visage, bien que pendant tristement hors de son orbite, le long de la joue de ce guerrier d’un jour.

« HMPF! »

Je retins de justesse le vomi qui remontait d’une traite le long de mon œsophage en me plaquant les deux mains sur la bouche.

« Patron, » salua le guerrier en se dirigeant vers nous.

« Ah, Aktur, très beau combat, comme d’habitude. » dit mon geôlier d’un ton aimable qui avait l’air sincère.

« Je te laisse en charge de celui-là. Je compte sur toi pour l’amener à bon port. » dit-il à son subordonné, puis il se tourna vers moi, toute trace de sourire disparu:

« Bonne chance gamin, tu en auras besoin. »

Ces mots marquèrent le commencement de ma nouvelle vie.

Copyright © Exserra Traduction 2016

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16 réflexions sur “EDS Prologue

  1. ,Pour ma part j’aime bien ce début un peu sanglant comme tu l’as dit mais sans plus pour le moment, là pour le coup ce texte ressemble plus a LN que un roman, bon j’ai pu voir quelque faute de frappe mais j’attends la suite 😉

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  2. Merci !!! LA SUITE !!!!! Il faudrait en lire un peut plus pour se faire une idée générale, mais j’aime bien les LN un peut plus « dark » que la moyenne, sa change un peut 🙂
    Le début me semble en tout cas ( pour le peut que j’ai lu) prometteur !

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  3. Il a l’air super, sa donne envie continuer !!
    Par-contre plusieurs phrase m’ont déranger et j’ai oublier les noter…… mais j’ai celle là !

    Le guerrier frappa de tranche
    Une frappe de « tranche » ????

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  4. Pingback: EDS Chapitre 1: Le Convoi | Exserra Traduction

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